Une bouteille à la mer…
Même si le temps nous éloigne
Même si la distance nous sépare
Sache que pour moi tu es ma flamme
Il faut mon ange vraiment me croire
Ces moments passés avec toi
Sont des colliers de saphir
Et si un jour tu passes par là
Je serais là pour t’accueillir
Quand tu reviendras dans mes bras
Ces colliers je voudrais te les offrir
Je voudrais tant marcher dans tes pas
C’est mon plus grand rêve, mon plaisir…
Je ne pourrais pas t’oublier
C’est dans ma nature que d’aimer
Une seule femme dans ma pauvre vie
Homme fidèle ! J’en fais partie…
On aurait pu vivre heureux nous deux
Je t’attends dans mon cœur trop grand,
Bien trop grand pour moi seulement
Mon dieu, que je t’aime ! C’est affreux
N’oublie jamais que je t’aime…
Trouvé sur la plage, par terre
Dans une bouteille à la mer
Voici le message d’un homme
C’est un inconnu qui en somme
Essuie encore les ouragans
Dans vie qui l’a gravement blessée
Il est encore voué à naviguer
Dans la solitude des océans
Et si j’étais
Et si j’étais la mer
Je me ferais douce pour toi, ma douce reine
Mes courants te porteront vers des îles lointaines
Où le sable et si chaud et moi, la mer, si claire
Mais moi je ne suis que moi
Et cela ne te va pas
Et si j’étais le vent
Je caresserais ton visage attendrissant
Et lorsqu’il fera froid, je me poserais sur toi
En te réchauffant avec mon feu d’amour ardent
Mais moi je ne suis que moi
Et cela ne te va pas
Et si j’étais une étoile
Je me ferais, par rapport aux autres, plus brillante
Et même si je suis caché par un long voile
Je me ferais plus grande et plus scintillante
Mais moi je ne suis que moi
Et cela ne te va pas
Et si j’étais la terre
Je ferais pousser de belles roses dans ton jardin
Là où nulle guerre, nulle souffrance, nul chagrin
Esclave de ta beauté, je saurais me taire
Mais moi je ne suis que moi
Et cela ne te va pas
Et si j’étais avec toi
Alors la mer sera mes pensées
Le vent mes gestes de volupté
L’étoile mon amour immense
La terre mon bonheur intense
Mais moi je ne suis que moi
Et cela ne te va pas
Avec toi
Au printemps le temps d’un instant
Je retrouve et éprouve un changement
Je redécouvre un semblant de bonheur
Le renouveau d’un passé antérieur
Au printemps d’un espace si fugace
Je me repasse les moments avec toi
Quand tu sors et que tu n’es plus là
J’accepte mon sort de n’être pas avec toi
Combien de temps je pense à toi
Je ne sais pas
Quand tu reviens chaque fois dans mes bras
Je pense à toi
Or quand dehors il fait froid
Que l’aurore n’est toujours pas là
J’ai peur que tout finisse un jour
Que l’heure s’arrête après notre amour
Et si les rêves s’évanouissent
Que l’on m’achève et me punisse
Que l’on m’enlève mon seul Amour
Je n’aurais plus que la fièvre sans retour
Mais quand tu es dans mes bras
J’oublie tout ça
Tous ces instants de velours
M’entourent de toi
Sache que je cache un cœur fragile
Qui me rattache à toi fermement
Je te le donne et le rends accessible
À ta personne que je sens si sensible
Si rapide fut notre rencontre
Si futiles ont été les mots
L’amour n’a pas besoin de parole
Il nous entoure et nous envole
Combien de temps je pense à toi
Je ne sais pas
Quand tu reviens chaque fois dans mes bras
Je pense à toi
Mais quand tu es dans mes bras
J’oublie tout ça
Tous ces instants de velours
M’entourent de toi
Souffler des mots
Au premier de mes souvenirs
Magique illusion de plaisir
Nous étions seuls il me semble
Pour nos ultimes instants ensemble
Au tout dernier de mes chagrins
En réalisant que demain
Tu ne seras plus là pour moi
Je suis parti seul très très loin
Souffler des mots comme le vent
Emportés loin dans le temps
Balayés par l’amour
À faire des tours et des tours
Avec ma guitare sur le dos
J’aurais voulu crier au monde
Que la douleur est comme une onde
Elle revient sur toi en chaos
Pour peu que la force était là
La vague de l’Amour te renverse
Et si c’est une trop forte averse
Tu tombes sans nul autre choix
Souffler des mots comme le vent
Emportés loin dans le temps
Balayés par l’amour
À faire des tours et des tours
Chaque jour je me fane à mourir
Attendant, guettant un visage
Qui ne vient jamais me sourire
Je marche, perdu sur le rivage
De la senteur de la fleur
Que j’ai cueilli un beau matin
Il ne me reste que la douleur
D’un souvenir entre les mains
Souffler des mots comme le vent
Emportés loin dans le temps
Balayés par l’amour
À faire des tours et des tours
Dans mon âme de gros nuages gris
Dans mes larmes qui coulent sur ma vie
Tu étais le plus beau trésor
Que j’ai touché malgré mon sort
J’ai demandé un avenir
Que tu ne pouvais m’offrir
J’ai demandé une chose immense
Celle de m’aimer d’une force intense
Souffler des mots comme le vent
Emportés loin dans le temps
Balayés par l’amour
À faire des tours et des tours
Balayés par tous les temps
Assassinant mon cœur
Et dans ma plus grande peur
Je t’attends, je t’attends
Une belle histoire
Elle marche seule dans la rue
Sa démarche de femme vaincue
Son regard semble si perdu
Hagard et disparu
Elle semble si résignée
Elle ressemble à une condamnée
Empoisonnée à mourir
Désignée à souffrir
Il était une fois une histoire
Une belle histoire qui finit bien
Entre temps le mal et l’espoir
Se mêlent à tous les chagrins
Elle n’a pas dormi de la nuit
Se fait des films qui l’a détruit
Elle dit ne pas être digne
Elle s’y résigne
Il est le mal de ses tourments
Il est le bien de ses penchants
Comment ne pas l’oublier
Celui que toujours elle attendait
Comme chaque matin depuis ce jour
Elle repasse au premier rendez-vous
Cette place qui a changé sa vie
Et qui l’as aussi détruit
Tout est tellement vide ce matin
Pas un seul chat, pas un seul chien
Et puis pèse cette absence…
Mais au fond d’elle, elle pense :
Qu’il était une fois….
Alors, elle croise son regard
Elle décroise ses cauchemars
Elle ne pensait pas qu’il reviendrait
Ni qu’il l’étreindrait
Chaque histoire se termine bien
Le noir fuit les lendemains
Une éclatante vie est un droit
Exaltante même pour vous et moi
Il était une fois comme bien des fois
Une belle histoire qui finit bien
Est-ce nécessaire de dire qu’ici
Ils vécurent heureux toute leur vie ?
Ce n’est juste un conte comme ça
S’il existe, écrivez-moi !
Laissez-moi vous raconter maintenant
Une histoire vraie que je vis à présent
Il était une fois mon histoire
Ma belle histoire qui finit bien
Car celle que je désir avoir
Est dans mes bras chaque matin
Tu es mon soleil
Je m’endors et me réveille
Auprès de toi pour bien longtemps
Car nous vivrons heureux avec beaucoup…
Faire l’amour
Qu’il est doux, le tendre baiser,
Que l’on dérobe, avant l’instant
De serrer l’ondine tant aimée,
Au-delà des vagues du temps
Les aiguilles se sont arrêtées.
L’heure s’endort et reste figée,
Bien qu’elle soit encore animée
Par nos longs baisers embrasés
A cet instant, la tendresse
Délie les parures futiles,
Devenue vêtements inutiles
Qui entravent les caresses
Délie les parures futiles,
Devenue vêtements inutiles
Qui entravent les caresses
Alors l’amour tombé des nues
S’exprime aux couleurs charnues,
Dévoile aux regards empressés
La beauté des corps enlacés
Du sentiment à l’émotion,
Le pas n’est plus qu’à franchir,
Pour que l’union puisse gravir
La dernière marche de la passion
Avant que l’ardeur ne s’enflamme,
Que nos deux corps ne fassent qu’une âme,
Je vois cet instant délicat
Comme exquis et fort à la fois
Peu à peu l’étreinte se resserre,
Et la fusion de nos deux chairs
Se transforme en un grand brasier
De chaleurs et de voluptés
Et puis revient la tendresse
Sonnant l’apaisement dans ses pas,
En faisant encore cette promesse
De revenir si l’amour reste là…
Mon amour
En donnant à l’Amour ma vie
J’ai réussi mon pari
D’une existence bien remplie
Voilà la clé du paradis
« Bercé par de tendres mots
Je reste près de toi »
En donnant ma vie à son cœur,
Je lui ai offert toute mon âme
Alors nul besoin de rancoeur
La vie prend soudain tout son charme
« Bercé par de tendres mots
Je m’endors dans tes bras »
En donnant mon coeur et mon ombre
En acceptant mes défauts
Je chasse de moi les moments sombres
Je rallumerai le flambeau
« Bercé par de tendres mots
Je rêve que tu es là »
En jetant son ombre et sa peur
J’ai gardé son tendre sourire
Qui illumine mon bonheur
Je vis pour elle, c’est mon plaisir
« Bercé par de tendres mots
Je te murmure tout bas… »
La boite à musique
Cette musique
Si magnifique
Abandonnée
Dans une boîte dorée
Rejoue l’air fameux
D’un cœur amoureux
Épris d’une femme
Forgé dans son âme
Une mélancolie
Douce mélodie
D’un drame
Il a suffi
De l’écouter
Tout était dit
Dans cette mélodie
Elle me fait monter
Vers l’immensité
Je touche les cimes
D’un amour sublime
Transperçant mon corps
D’une flèche en or
Encore
Mon cœur l’attend
Passionnément
Sans illusion
D’une fausse vision
Elle a su m’aimer
Me faire partager
Des moments grandioses
Auxquels je n’ose
Effacé de moi
Ces instants comme ça
Comme ça
Elle est ailleurs
Loin de mon cœur
Mais toujours là
Ancrée au fond de moi
Je sombre dans les flots
D’une vie solitaire
Avec un bateau
Tellement dérisoire
Recherchant la Terre
Cherchant la lumière
D’un phare
Le grand voyage
Un jeune homme au cœur d’or
Aime une femme au cœur perdu
Il est parti sans remords
Chercher le trésor disparu
En bravant seuls ses pires cauchemars
En bravant et marchant dans le noir
Il n’est toujours pas revenu
De sa quête d’un amour perdu
Il vendit sa fortune
Sa joie, son bonheur et son âme
Parti un soir dans la brume
Sachant qu’il vivra un drame
En bravant ses obscurs chagrins
En bravant son unique destin
Il n’est toujours pas revenu
De sa quête d’un amour perdu
Il vogua sur les mers
Sous les grosses intempéries
Pria les dieux chimères
Pour ne pas être englouti
En bravant les flots et la misère
En bravant les eaux et la galère
Il n’est toujours pas revenu
De sa quête d’un amour perdu
Il marcha toute une vie
Dans l’ombre de ses souvenirs
Comme lueur une bougie
Qui consumait son cœur de cire
En bravant avec tout son espoir
En bravant pour sortir du brouillard
Il n’est toujours pas revenu
De sa quête d’un amour perdu
Il tomba plus d’une fois
Trébuchant sur la solitude
Car il but et mangea
Une vie au goût très rude
En bravant son destin tout tracé
En bravant son chemin isolé
Il n’est toujours pas revenu
De sa quête d’un amour perdu
Il s’éteignit un soir
Et dans son dernier soupir
Il a dit que l’espoir
L’a quitté en le faisant mourir
En laissant derrière lui une chanson
Un souvenir d’une vie pour raison
L’amour, de celle qu’il aimait
Il ne reviendra plus jamais