Receuil de poème 1

 

Alexandrin du bonheur

 

Qu’est-ce que le bonheur, qui apprend à aimer

Et qui nous montre comment s’évader et rêver

Il s’imprègne de la vie et ne fait que rester

Dans le coeur de ceux qui savent comment l’écouter

 

Qu’est-ce que le bonheur, qui nous rend si joyeux

Il faut penser au bonheur vraiment merveilleux

Là où la joie domine et nous rend tous heureux

Même dans les moments difficiles les plus fougueux

 

Il n’ y a pas que l’argent qui compte dans la vie

Le bonheur est très important, mais il finit…

Il faut le vivre pour que la vie nous sourit

 

Et bien que dans le monde il existe le malheur

Et bien que notre monde n’est pas que de bonheur

Il y a toujours eu dans notre âme une lueur

 

 

 

Coin de Paradis

 

Dans la brume de la matinée

La lune est encore argentée

La princesse de la nuit est partie

Faisant place au ROI de la chaleur infini

La rivière insouciante coule dans son lit

Assis auprès d’elle, je contemple la vie

Mille questions me viennent à l’esprit

 

Les murmures de l’eau ressemblent à un bruissement

Qui me chante une berceuse douce et me racontant

Que des vagues gigantesques se brisent sur les flots….

Des sentiments ruissellent dans mon esprit

Et moi qui disais que le monde était beau

Me voilà content d’être là, pour toute la vie

Car ceci est mon rêve, mon coin de Paradis

 

 

Cet endroit que j’aime tant

 

Je descends une colline,

Qui pour moi devient routine,

Où un tapis de fleurs

Y répand son odeur.

 

Le vent souffle sur les blés

Formant de petites vagues ondulées

De couleur jaune, gris argenté.

 

Je me couche dans les blés dorés

Je ferme les yeux, je me laisse aller

 

…Je m’imagine en train de naviguer sur les flots,

Affrontant la tempête au grè des marées

Perdu dans l’immensité de la mer déchaînée

Perdu sur mon unique radeau …

 

Je me suis endormi sur cet endroit que j’aime tant

En rêvant ..

 

 

Coucher de soleil sur la plage

 

Je vois une plage dorée

S’étendant sur 400 ou 500 mètres

Puis disparaître

Dans les flots d’une mer agitée

Qui crépite de lumière argentée

 

Le soleil est orange

Donnant un ton pastel

Sur le magnifique ciel

Que cela me paraît étrange

 

Je suis assis sur le sable d’or

Si fin, si chaud, si doux

Je sens mon coeur battre, comme des coups

Car je suis bien dans ce féerique décor

 

J’écoute le bruit des vagues en fêtes

Qui viennent s’échouer, puis se retirer

Ne sachant s’arrêter

Ce bruit raisonne encore dans ma tête…

 

Je ne fais que rêver

dans ce monde de beauté

Qui me donne de la gaieté

Je rêve… enfoui dans mes pensées

 

 

La montagne

 

J’aperçois les premières montagnes enneigées

Si belles, que l’on voudrait presque les toucher

Je me vois déjà en train de skier

Sur la douce dame blanche qui ne fait que m’émerveiller

Et aussi rêver

 

Un lac projette l’âme de la montagne sur ses eaux

Comme c’est beau !

De voir ce spectacle tellement merveilleux

Dieux que je suis heureux

 

La semaine commence bien

Ça me donne un frisson de savoir que je vais faire du ski

Pour la première fois de ma vie

Mais je reste silencieux dans mon coin

 

La neige est blanche l’hiver

La plus belle couleur qui soit

Signe de sagesse et de beauté pour moi

La plus belle déesse de toutes les déesses-mères

 

L’air est si pur là haut

Ah ! montagne, merveille de la nature

Et dire que son manteau blanc disparaîtra en eau

Dès la fin du printemps et elle murmure

« Comme j’étais belle l’hiver dernier »

 

C’est vrai, la montagne sera dénudée

Mais sera aussi belle qu’auparavant

Et pour toujours dans son cycle lent

 

La nature vit en harmonie

Et nous offre des spectacles merveilleux

Qui nous rendent heureux

Et nous donne les plus belles choses de la vie

 

 

 

L’an 2100

 

L’immensité de notre galaxie

Nous rappelle que nous sommes tout petits

Mais quand on pense à notre vie

On se dit que nous sommes uniques

Et que la vie, après tout, c’est magnifique

 

Que ferons-nous dans 100 ans ?

Aurons-nous changé dans notre comportement ?

Y aura-t-il toujours la guerre ?

Aurons-nous toujours ces sentiments amers ?

 

Question sans réponse

À vous d’imaginer notre futur

Qui de plus en plus s’annonce

Plein de promesse et d’aventure

 

Regardons notre monde réellement

Prenons conscience de tous les événements,

Nous nous promettons un avenir complètement différent

Sans guerre, sans haine, sans des gens violents

 

Une société parfaite ? Il faudra du temps

Pour mener ce projet, mais pour l’instant

Pensons que nous ne sommes pas seuls et au moment

Où tout le monde dira « Je suis grand

 

Mais je dois vivre avec les autres, qui vivent différemment »

Il faut être tolérant envers les gens

Et là, nous progressons énormément

En 2100, c’est nos arrières, arrières petits enfants

 

Qui vivront à notre place. Ne leur donnons pas un monde violent

Il est encore temps de changer les choses en commençant

Par les accepter, puis les corriger pour vivre heureux, longtemps…

 

Il faut à présent

Que je vous quitte en pensant

Qu’il y a toujours un moyen vraiment

Bien, pour vivre heureux, et pour toujours

C’est l’amour …

 

 

( Première place avec ce poème dans le cadre régional, lot : voyage en Roumanie!)

 

 

Le héron

 

Un vol d’oiseau majestueux

Se profile à l’horizon..

L’envergure me fait penser à un héron

Battant des ailes : comme il est gracieux

 

Il va dans ma direction, comme une flèche

Puis se pose sur l’herbe sèche

À deux mètres de moi.

Moi, je peux le voir, lui pas

 

Je contemple sa beauté

Comme c’est magnifique !

Oups !! Je fais craquer une herbe sous mes pieds

Auparavant, c’était un spectacle magique

 

Je vois un oeil me regarder,

Me délogeant entre les herbes hautes

Puis commence à s’envoler…

C’est de ma faute.

 

Je ne l’ai plus revu une fois

Ce beau héron, qui passait par là…

 

 

Le joyeux soldat

 

Le joyeux soldat part en guerre

Mais ne reviendra jamais

Là où sa famille l’attend tout près

Ayant un pressentiment amer

 

Le joyeux soldat s’en va

Vers un combat dur mais il sourit

Car c’est la France qui le représentera

Car c’est pour la France qu’il va donner sa vie

 

Le joyeux soldat marche avec les siens

Regardant derrière lui son chemin

Mais marchant toujours tout droit

Vers un destin qui ne lui échappera pas

 

Le joyeux soldat imagine la paix

Parlant de réconciliation mais

Dans son coeur, il sait que pour lui

Tout ça est déjà fini

 

Mais le joyeux soldat pleure

Toutes les larmes de son coeur

Avant de partir au front

Là où beaucoup tomberont

 

Le joyeux soldat n’a plus en lui de bonheur

Il pense à sa famille lointaine

Il respire avec peine

« Aide-moi, Dieu, à surmonter ce malheur »

 

Le joyeux soldat a peur,

Alors il s’élance et s’arrête dans son élan

Touché en plein coeur

D’une balle ennemie le pénétrant profondément

 

Le joyeux soldat ne bouge plus

Car il sait qu’il a perdu

Mais ne comprend pas

Pourquoi cela doit-il se finir comme ça ?

 

Alors le joyeux soldat s’allonge, et il sait que

c’est fini et ne bougera plus jamais, et laisse

Une larme couler de ses yeux bleus

Avant que son âme disparaisse…..

 

 

Marée noire

 

Le jour se lève sur Noirmoutier

Une brume s’ estompe pour faire passer

Les premiers rayons de la matinée

 

Cela faisait longtemps que ne suis pas venu

Je me sens bien de me retrouver mon île perdue

Mais je sais que je ne suis pas là pour m’amuser

Car un Fléau s’ abat sur l’île de la beauté

 

Une pelle, des bottes et un saut

Voilà à quoi se résument mes vacances

Mais je me battrai jusqu’au bout pour mon îlot

Car c’est là que j’ai passé ma plus tendre enfance

 

Une plage déserte jonchée de pétrole

Et de cadavres d’oiseaux, mazoutés

Dire que je m’y suis baigné l’été dernier

Tout cela me désole

 

Je ne dis rien en voyant cette atrocité

J’ai envie de pleurer mais à quoi ça sert ?

Alors je regarde en silence la mer

Elle qui me donne matière à penser

 

Je contemple le ciel bientôt devenu bleu

Mais je ne vois aucun oiseau tournoyer, chanter

Je pense à ces animaux merveilleux

Ils ne sont plus là, et ils seront moins nombreux cet été

 

J’ai envie de rester des mois, devant cette imposture

Pour aider Noirmoutier à retrouver sa beauté

Pour aider mon passé à revenir dans le futur

 

Il faut que les hommes arrivent à se dominer

Et non de dominer la nature

Elle qui est si pure

Qui nous a fait naître, nous devons l’aimer

 

Il faut que je vous quitte à présent

Mon devoir m’ attend…

 

 

Merveilles de la vie

 

L’immensité de notre galaxie

Nous rappelle que nous sommes tout petits

Mais quand on pense à notre vie

On se dit que nous sommes uniques

Et que la vie, après tout, c’est magnifique

 

Contemple la nature

De toute sa splendeur

Et qui nous murmure

Comment vivre dans le bonheur

Et oublier qu’existe le malheur

 

Voyez comme la vie est belle

Et même si quelques fois on se querelle avec elle

Rien ne la remplacera

Elle nous donnera toujours des joies

Des peines, mais ceci ne changera pas

 

Regarder le jour se lever

Regarder les rayons du soleil s’éparpiller

Sur le paysage encore endormi

De la nature qui s’éveille petit à petit

 

 

 

Ma richesse

 

L’argent, l’argent, l’argent ….

Est-ce vraiment important ?

N’ y a-t-il pas l’amour qui passe bien avant

Car l’amour n’est que richesse de l’ âme

Qui s’épanouit comme un coffre rempli

De bijoux, de diamants, de rubis…

« Ouvre-toi Sésame »

 

 

Revenir dans le temps

 

Comment changer l’histoire

Pour revenir en arrière

N’ aurais-je jamais le pouvoir

Comme si quelque chose me faisait barrière

Nous avons tous fait des erreurs

Pour les réparer maintenant

Il faut se fier au futur et à notre passé antérieur

A jamais sera t-elle inscrite dedans

 

Envier ceux qui n’ont aucun remords

Mettez-vous à la place d’eux

Vous verrez que c’est vous qui avez tort

Alors maintenant, quoiqu’il arrive soyez heureux

Prenons le contraire de tout à l’heure

Si vous avez peur de demain

Chaque minute pour vous est une heure

Ne pensez plus à rien et tout ira bien

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