Alexandrin du bonheur
Qu’est-ce que le bonheur, qui apprend à aimer
Et qui nous montre comment s’évader et rêver
Il s’imprègne de la vie et ne fait que rester
Dans le coeur de ceux qui savent comment l’écouter
Qu’est-ce que le bonheur, qui nous rend si joyeux
Il faut penser au bonheur vraiment merveilleux
Là où la joie domine et nous rend tous heureux
Même dans les moments difficiles les plus fougueux
Il n’ y a pas que l’argent qui compte dans la vie
Le bonheur est très important, mais il finit…
Il faut le vivre pour que la vie nous sourit
Et bien que dans le monde il existe le malheur
Et bien que notre monde n’est pas que de bonheur
Il y a toujours eu dans notre âme une lueur
Coin de Paradis
Dans la brume de la matinée
La lune est encore argentée
La princesse de la nuit est partie
Faisant place au ROI de la chaleur infini
La rivière insouciante coule dans son lit
Assis auprès d’elle, je contemple la vie
Mille questions me viennent à l’esprit
Les murmures de l’eau ressemblent à un bruissement
Qui me chante une berceuse douce et me racontant
Que des vagues gigantesques se brisent sur les flots….
Des sentiments ruissellent dans mon esprit
Et moi qui disais que le monde était beau
Me voilà content d’être là, pour toute la vie
Car ceci est mon rêve, mon coin de Paradis
Cet endroit que j’aime tant
Je descends une colline,
Qui pour moi devient routine,
Où un tapis de fleurs
Y répand son odeur.
Le vent souffle sur les blés
Formant de petites vagues ondulées
De couleur jaune, gris argenté.
Je me couche dans les blés dorés
Je ferme les yeux, je me laisse aller
…Je m’imagine en train de naviguer sur les flots,
Affrontant la tempête au grè des marées
Perdu dans l’immensité de la mer déchaînée
Perdu sur mon unique radeau …
Je me suis endormi sur cet endroit que j’aime tant
En rêvant ..
Coucher de soleil sur la plage
Je vois une plage dorée
S’étendant sur 400 ou 500 mètres
Puis disparaître
Dans les flots d’une mer agitée
Qui crépite de lumière argentée
Le soleil est orange
Donnant un ton pastel
Sur le magnifique ciel
Que cela me paraît étrange
Je suis assis sur le sable d’or
Si fin, si chaud, si doux
Je sens mon coeur battre, comme des coups
Car je suis bien dans ce féerique décor
J’écoute le bruit des vagues en fêtes
Qui viennent s’échouer, puis se retirer
Ne sachant s’arrêter
Ce bruit raisonne encore dans ma tête…
Je ne fais que rêver
dans ce monde de beauté
Qui me donne de la gaieté
Je rêve… enfoui dans mes pensées
La montagne
J’aperçois les premières montagnes enneigées
Si belles, que l’on voudrait presque les toucher
Je me vois déjà en train de skier
Sur la douce dame blanche qui ne fait que m’émerveiller
Et aussi rêver
Un lac projette l’âme de la montagne sur ses eaux
Comme c’est beau !
De voir ce spectacle tellement merveilleux
Dieux que je suis heureux
La semaine commence bien
Ça me donne un frisson de savoir que je vais faire du ski
Pour la première fois de ma vie
Mais je reste silencieux dans mon coin
La neige est blanche l’hiver
La plus belle couleur qui soit
Signe de sagesse et de beauté pour moi
La plus belle déesse de toutes les déesses-mères
L’air est si pur là haut
Ah ! montagne, merveille de la nature
Et dire que son manteau blanc disparaîtra en eau
Dès la fin du printemps et elle murmure
« Comme j’étais belle l’hiver dernier »
C’est vrai, la montagne sera dénudée
Mais sera aussi belle qu’auparavant
Et pour toujours dans son cycle lent
La nature vit en harmonie
Et nous offre des spectacles merveilleux
Qui nous rendent heureux
Et nous donne les plus belles choses de la vie
L’an 2100
L’immensité de notre galaxie
Nous rappelle que nous sommes tout petits
Mais quand on pense à notre vie
On se dit que nous sommes uniques
Et que la vie, après tout, c’est magnifique
Que ferons-nous dans 100 ans ?
Aurons-nous changé dans notre comportement ?
Y aura-t-il toujours la guerre ?
Aurons-nous toujours ces sentiments amers ?
Question sans réponse
À vous d’imaginer notre futur
Qui de plus en plus s’annonce
Plein de promesse et d’aventure
Regardons notre monde réellement
Prenons conscience de tous les événements,
Nous nous promettons un avenir complètement différent
Sans guerre, sans haine, sans des gens violents
Une société parfaite ? Il faudra du temps
Pour mener ce projet, mais pour l’instant
Pensons que nous ne sommes pas seuls et au moment
Où tout le monde dira « Je suis grand
Mais je dois vivre avec les autres, qui vivent différemment »
Il faut être tolérant envers les gens
Et là, nous progressons énormément
En 2100, c’est nos arrières, arrières petits enfants
Qui vivront à notre place. Ne leur donnons pas un monde violent
Il est encore temps de changer les choses en commençant
Par les accepter, puis les corriger pour vivre heureux, longtemps…
Il faut à présent
Que je vous quitte en pensant
Qu’il y a toujours un moyen vraiment
Bien, pour vivre heureux, et pour toujours
C’est l’amour …
( Première place avec ce poème dans le cadre régional, lot : voyage en Roumanie!)
Le héron
Un vol d’oiseau majestueux
Se profile à l’horizon..
L’envergure me fait penser à un héron
Battant des ailes : comme il est gracieux
Il va dans ma direction, comme une flèche
Puis se pose sur l’herbe sèche
À deux mètres de moi.
Moi, je peux le voir, lui pas
Je contemple sa beauté
Comme c’est magnifique !
Oups !! Je fais craquer une herbe sous mes pieds
Auparavant, c’était un spectacle magique
Je vois un oeil me regarder,
Me délogeant entre les herbes hautes
Puis commence à s’envoler…
C’est de ma faute.
Je ne l’ai plus revu une fois
Ce beau héron, qui passait par là…
Le joyeux soldat
Le joyeux soldat part en guerre
Mais ne reviendra jamais
Là où sa famille l’attend tout près
Ayant un pressentiment amer
Le joyeux soldat s’en va
Vers un combat dur mais il sourit
Car c’est la France qui le représentera
Car c’est pour la France qu’il va donner sa vie
Le joyeux soldat marche avec les siens
Regardant derrière lui son chemin
Mais marchant toujours tout droit
Vers un destin qui ne lui échappera pas
Le joyeux soldat imagine la paix
Parlant de réconciliation mais
Dans son coeur, il sait que pour lui
Tout ça est déjà fini
Mais le joyeux soldat pleure
Toutes les larmes de son coeur
Avant de partir au front
Là où beaucoup tomberont
Le joyeux soldat n’a plus en lui de bonheur
Il pense à sa famille lointaine
Il respire avec peine
« Aide-moi, Dieu, à surmonter ce malheur »
Le joyeux soldat a peur,
Alors il s’élance et s’arrête dans son élan
Touché en plein coeur
D’une balle ennemie le pénétrant profondément
Le joyeux soldat ne bouge plus
Car il sait qu’il a perdu
Mais ne comprend pas
Pourquoi cela doit-il se finir comme ça ?
Alors le joyeux soldat s’allonge, et il sait que
c’est fini et ne bougera plus jamais, et laisse
Une larme couler de ses yeux bleus
Avant que son âme disparaisse…..
Marée noire
Le jour se lève sur Noirmoutier
Une brume s’ estompe pour faire passer
Les premiers rayons de la matinée
Cela faisait longtemps que ne suis pas venu
Je me sens bien de me retrouver mon île perdue
Mais je sais que je ne suis pas là pour m’amuser
Car un Fléau s’ abat sur l’île de la beauté
Une pelle, des bottes et un saut
Voilà à quoi se résument mes vacances
Mais je me battrai jusqu’au bout pour mon îlot
Car c’est là que j’ai passé ma plus tendre enfance
Une plage déserte jonchée de pétrole
Et de cadavres d’oiseaux, mazoutés
Dire que je m’y suis baigné l’été dernier
Tout cela me désole
Je ne dis rien en voyant cette atrocité
J’ai envie de pleurer mais à quoi ça sert ?
Alors je regarde en silence la mer
Elle qui me donne matière à penser
Je contemple le ciel bientôt devenu bleu
Mais je ne vois aucun oiseau tournoyer, chanter
Je pense à ces animaux merveilleux
Ils ne sont plus là, et ils seront moins nombreux cet été
J’ai envie de rester des mois, devant cette imposture
Pour aider Noirmoutier à retrouver sa beauté
Pour aider mon passé à revenir dans le futur
Il faut que les hommes arrivent à se dominer
Et non de dominer la nature
Elle qui est si pure
Qui nous a fait naître, nous devons l’aimer
Il faut que je vous quitte à présent
Mon devoir m’ attend…
Merveilles de la vie
L’immensité de notre galaxie
Nous rappelle que nous sommes tout petits
Mais quand on pense à notre vie
On se dit que nous sommes uniques
Et que la vie, après tout, c’est magnifique
Contemple la nature
De toute sa splendeur
Et qui nous murmure
Comment vivre dans le bonheur
Et oublier qu’existe le malheur
Voyez comme la vie est belle
Et même si quelques fois on se querelle avec elle
Rien ne la remplacera
Elle nous donnera toujours des joies
Des peines, mais ceci ne changera pas
Regarder le jour se lever
Regarder les rayons du soleil s’éparpiller
Sur le paysage encore endormi
De la nature qui s’éveille petit à petit
Ma richesse
L’argent, l’argent, l’argent ….
Est-ce vraiment important ?
N’ y a-t-il pas l’amour qui passe bien avant
Car l’amour n’est que richesse de l’ âme
Qui s’épanouit comme un coffre rempli
De bijoux, de diamants, de rubis…
« Ouvre-toi Sésame »
Revenir dans le temps
Comment changer l’histoire
Pour revenir en arrière
N’ aurais-je jamais le pouvoir
Comme si quelque chose me faisait barrière
Nous avons tous fait des erreurs
Pour les réparer maintenant
Il faut se fier au futur et à notre passé antérieur
A jamais sera t-elle inscrite dedans
Envier ceux qui n’ont aucun remords
Mettez-vous à la place d’eux
Vous verrez que c’est vous qui avez tort
Alors maintenant, quoiqu’il arrive soyez heureux
Prenons le contraire de tout à l’heure
Si vous avez peur de demain
Chaque minute pour vous est une heure
Ne pensez plus à rien et tout ira bien