Une bouteille à la mer

 

Une bouteille à la mer…

 

 

Même si le temps nous éloigne

Même si la distance nous sépare

Sache que pour moi tu es ma flamme

Il faut mon ange vraiment me croire

 

Ces moments passés avec toi

Sont des colliers de saphir

Et si un jour tu passes par là

Je serais là pour t’accueillir

 

Quand tu reviendras dans mes bras

Ces colliers je voudrais te les offrir

Je voudrais tant marcher dans tes pas

C’est mon plus grand rêve, mon plaisir…

 

Je ne pourrais pas t’oublier

C’est dans ma nature que d’aimer

Une seule femme dans ma pauvre vie

Homme fidèle ! J’en fais partie…

 

On aurait pu vivre heureux nous deux

Je t’attends dans mon cœur trop grand,

Bien trop grand pour moi seulement

Mon dieu, que je t’aime ! C’est affreux

 

N’oublie jamais que je t’aime…

 

Trouvé sur la plage, par terre

Dans une bouteille à la mer

Voici le message d’un homme

C’est un inconnu qui en somme

 

Essuie encore les ouragans

Dans vie qui l’a gravement blessée

Il est encore voué à naviguer

Dans la solitude des océans

 

 

Et si j’étais

 

Et si j’étais la mer

Je me ferais douce pour toi, ma douce reine

Mes courants te porteront vers des îles lointaines

Où le sable et si chaud et moi, la mer, si claire

 

Mais moi je ne suis que moi

Et cela ne te va pas

 

Et si j’étais le vent

Je caresserais ton visage attendrissant

Et lorsqu’il fera froid, je me poserais sur toi

En te réchauffant avec mon feu d’amour ardent

 

Mais moi je ne suis que moi

Et cela ne te va pas

 

Et si j’étais une étoile

Je me ferais, par rapport aux autres, plus brillante

Et même si je suis caché par un long voile

Je me ferais plus grande et plus scintillante

 

Mais moi je ne suis que moi

Et cela ne te va pas

 

Et si j’étais la terre

Je ferais pousser de belles roses dans ton jardin

Là où nulle guerre, nulle souffrance, nul chagrin

Esclave de ta beauté, je saurais me taire

 

Mais moi je ne suis que moi

Et cela ne te va pas

 

Et si j’étais avec toi

Alors la mer sera mes pensées

Le vent mes gestes de volupté

L’étoile mon amour immense

La terre mon bonheur intense

 

Mais moi je ne suis que moi

Et cela ne te va pas

 

 

Avec toi

 

Au printemps le temps d’un instant

Je retrouve et éprouve un changement

Je redécouvre un semblant de bonheur

Le renouveau d’un passé antérieur

 

Au printemps d’un espace si fugace

Je me repasse les moments avec toi

Quand tu sors et que tu n’es plus là

J’accepte mon sort de n’être pas avec toi

 

Combien de temps je pense à toi

Je ne sais pas

Quand tu reviens chaque fois dans mes bras

Je pense à toi

 

Or quand dehors il fait froid

Que l’aurore n’est toujours pas là

J’ai peur que tout finisse un jour

Que l’heure s’arrête après notre amour

 

Et si les rêves s’évanouissent

Que l’on m’achève et me punisse

Que l’on m’enlève mon seul Amour

Je n’aurais plus que la fièvre sans retour

 

Mais quand tu es dans mes bras

J’oublie tout ça

Tous ces instants de velours

M’entourent de toi

 

Sache que je cache un cœur fragile

Qui me rattache à toi fermement

Je te le donne et le rends accessible

À ta personne que je sens si sensible

 

Si rapide fut notre rencontre

Si futiles ont été les mots

L’amour n’a pas besoin de parole

Il nous entoure et nous envole

 

Combien de temps je pense à toi

Je ne sais pas

Quand tu reviens chaque fois dans mes bras

Je pense à toi

 

Mais quand tu es dans mes bras

J’oublie tout ça

Tous ces instants de velours

M’entourent de toi

 

 

Souffler des mots

 

Au premier de mes souvenirs

Magique illusion de plaisir

Nous étions seuls il me semble

Pour nos ultimes instants ensemble

 

Au tout dernier de mes chagrins

En réalisant que demain

Tu ne seras plus là pour moi

Je suis parti seul très très loin

 

Souffler des mots comme le vent

Emportés loin dans le temps

Balayés par l’amour

À faire des tours et des tours

 

Avec ma guitare sur le dos

J’aurais voulu crier au monde

Que la douleur est comme une onde

Elle revient sur toi en chaos

 

Pour peu que la force était là

La vague de l’Amour te renverse

Et si c’est une trop forte averse

Tu tombes sans nul autre choix

 

Souffler des mots comme le vent

Emportés loin dans le temps

Balayés par l’amour

À faire des tours et des tours

 

Chaque jour je me fane à mourir

Attendant, guettant un visage

Qui ne vient jamais me sourire

Je marche, perdu sur le rivage

 

De la senteur de la fleur

Que j’ai cueilli un beau matin

Il ne me reste que la douleur

D’un souvenir entre les mains

 

Souffler des mots comme le vent

Emportés loin dans le temps

Balayés par l’amour

À faire des tours et des tours

 

Dans mon âme de gros nuages gris

Dans mes larmes qui coulent sur ma vie

Tu étais le plus beau trésor

Que j’ai touché malgré mon sort

 

J’ai demandé un avenir

Que tu ne pouvais m’offrir

J’ai demandé une chose immense

Celle de m’aimer d’une force intense

 

Souffler des mots comme le vent

Emportés loin dans le temps

Balayés par l’amour

À faire des tours et des tours

 

Balayés par tous les temps

Assassinant mon cœur

Et dans ma plus grande peur

Je t’attends, je t’attends

 

 

Une belle histoire

 

Elle marche seule dans la rue

Sa démarche de femme vaincue

Son regard semble si perdu

Hagard et disparu

 

Elle semble si résignée

Elle ressemble à une condamnée

Empoisonnée à mourir

Désignée à souffrir

 

Il était une fois une histoire

Une belle histoire qui finit bien

Entre temps le mal et l’espoir

Se mêlent à tous les chagrins

 

Elle n’a pas dormi de la nuit

Se fait des films qui l’a détruit

Elle dit ne pas être digne

Elle s’y résigne

 

Il est le mal de ses tourments

Il est le bien de ses penchants

Comment ne pas l’oublier

Celui que toujours elle attendait

 

Comme chaque matin depuis ce jour

Elle repasse au premier rendez-vous

Cette place qui a changé sa vie

Et qui l’as aussi détruit

 

Tout est tellement vide ce matin

Pas un seul chat, pas un seul chien

Et puis pèse cette absence…

Mais au fond d’elle, elle pense :

Qu’il était une fois….

 

Alors, elle croise son regard

Elle décroise ses cauchemars

Elle ne pensait pas qu’il reviendrait

Ni qu’il l’étreindrait

 

Chaque histoire se termine bien

Le noir fuit les lendemains

Une éclatante vie est un droit

Exaltante même pour vous et moi

 

Il était une fois comme bien des fois

Une belle histoire qui finit bien

Est-ce nécessaire de dire qu’ici

Ils vécurent heureux toute leur vie ?

 

Ce n’est juste un conte comme ça

S’il existe, écrivez-moi !

Laissez-moi vous raconter maintenant

Une histoire vraie que je vis à présent

 

Il était une fois mon histoire

Ma belle histoire qui finit bien

Car celle que je désir avoir

Est dans mes bras chaque matin

 

Tu es mon soleil

Je m’endors et me réveille

Auprès de toi pour bien longtemps

Car nous vivrons heureux avec beaucoup…

 

 

Faire l’amour

Qu’il est doux, le tendre baiser,
Que l’on dérobe, avant l’instant
De serrer l’ondine tant aimée,
Au-delà des vagues du temps

Les aiguilles se sont arrêtées.
L’heure s’endort et reste figée,
Bien qu’elle soit encore animée
Par nos longs baisers embrasés

A cet instant, la tendresse
Délie les parures futiles,
Devenue vêtements inutiles
Qui entravent les caresses

Alors l’amour tombé des nues
S’exprime aux couleurs charnues,
Dévoile aux regards empressés
La beauté des corps enlacés

Du sentiment à l’émotion,
Le pas n’est plus qu’à franchir,
Pour que l’union puisse gravir
La dernière marche de la passion

Avant que l’ardeur ne s’enflamme,
Que nos deux corps ne fassent qu’une âme,
Je vois cet instant délicat
Comme exquis et fort à la fois

Peu à peu l’étreinte se resserre,
Et la fusion de nos deux chairs
Se transforme en un grand brasier
De chaleurs et de voluptés

Et puis revient la tendresse
Sonnant l’apaisement dans ses pas,
En faisant encore cette promesse
De revenir si l’amour reste là…

 

 

Mon amour

En donnant à l’Amour ma vie

J’ai réussi mon pari

D’une existence bien remplie

Voilà la clé du paradis

 

« Bercé par de tendres mots

Je reste près de toi »

 

En donnant ma vie à son cœur,

Je lui ai offert toute mon âme

Alors nul besoin de rancoeur

La vie prend soudain tout son charme

 

« Bercé par de tendres mots

Je m’endors dans tes bras »

 

En donnant mon coeur et mon ombre

En acceptant mes défauts

Je chasse de moi les moments sombres

Je rallumerai le flambeau

 

« Bercé par de tendres mots

Je rêve que tu es là »

 

En jetant son ombre et sa peur

J’ai gardé son tendre sourire

Qui illumine mon bonheur

Je vis pour elle, c’est mon plaisir

 

« Bercé par de tendres mots

Je te murmure tout bas… »

 

 

La boite à musique

 

Cette musique

Si magnifique

Abandonnée

Dans une boîte dorée

Rejoue l’air fameux

D’un cœur amoureux

Épris d’une femme

Forgé dans son âme

Une mélancolie

Douce mélodie

D’un drame

 

Il a suffi

De l’écouter

Tout était dit

Dans cette mélodie

Elle me fait monter

Vers l’immensité

Je touche les cimes

D’un amour sublime

Transperçant mon corps

D’une flèche en or

Encore

 

Mon cœur l’attend

Passionnément

Sans illusion

D’une fausse vision

Elle a su m’aimer

Me faire partager

Des moments grandioses

Auxquels je n’ose

Effacé de moi

Ces instants comme ça

Comme ça

 

Elle est ailleurs

Loin de mon cœur

Mais toujours là

Ancrée au fond de moi

Je sombre dans les flots

D’une vie solitaire

Avec un bateau

Tellement dérisoire

Recherchant la Terre

Cherchant la lumière

D’un phare

 

 

Le grand voyage

 

Un jeune homme au cœur d’or

Aime une femme au cœur perdu

Il est parti sans remords

Chercher le trésor disparu

 

En bravant seuls ses pires cauchemars

En bravant et marchant dans le noir

Il n’est toujours pas revenu

De sa quête d’un amour perdu

 

Il vendit sa fortune

Sa joie, son bonheur et son âme

Parti un soir dans la brume

Sachant qu’il vivra un drame

 

En bravant ses obscurs chagrins

En bravant son unique destin

Il n’est toujours pas revenu

De sa quête d’un amour perdu

 

Il vogua sur les mers

Sous les grosses intempéries

Pria les dieux chimères

Pour ne pas être englouti

 

En bravant les flots et la misère

En bravant les eaux et la galère

Il n’est toujours pas revenu

De sa quête d’un amour perdu

 

Il marcha toute une vie

Dans l’ombre de ses souvenirs

Comme lueur une bougie

Qui consumait son cœur de cire

 

En bravant avec tout son espoir

En bravant pour sortir du brouillard

Il n’est toujours pas revenu

De sa quête d’un amour perdu

 

Il tomba plus d’une fois

Trébuchant sur la solitude

Car il but et mangea

Une vie au goût très rude

 

En bravant son destin tout tracé

En bravant son chemin isolé

Il n’est toujours pas revenu

De sa quête d’un amour perdu

 

Il s’éteignit un soir

Et dans son dernier soupir

Il a dit que l’espoir

L’a quitté en le faisant mourir

 

En laissant derrière lui une chanson

Un souvenir d’une vie pour raison

L’amour, de celle qu’il aimait

Il ne reviendra plus jamais

 

 

 

 

Receuil de poèmes 3

AMOUR ET PASSION

 

L’amour c’est les roses

Le sentiment c’est une dévotion éprouvée par notre coeur

L’un et l’autre ne devraient former qu’une seule et même chose

Pour satisfaire notre côté le meilleur

 

Ah ! l’amour, quand tu nous tiens

Il me fera faire n’importe quoi

Et des fois pour un rien

Juste pour toi

 

 

Attachement et tendresse

Mais aussi d’affection

Oú règnent les caresses

Unions et passions

Rien ne vaut aussi sagesse et admiration

 

AMOUR pour toujours

 

 

Pour l’amitié de l’un envers l’autre

Amour est bien plus fort

Sans haine et sans peine

Sans invoquer la mort

Intime conviction de la passion

Oú à chacun le vôtre

Ni l’amour ni l’ambition n’égalent la passion

 

PASSION et émotion

 

 

 

ELLE

 

La première seconde où je l’ai vue m’a fait ressentir

Un amour fort

Venant d ‘elle pour me passer dans mon corps

D’où il n’est jamais parti et ne peut finir

 

Son pouvoir m’a envoûté

De mille roses d’or venant de la beauté

Pour me paralyser mon coeur solitaire et pas très grand

Pour me donner un coeur de joie, brillant

 

Pourquoi suis – je attiré par elle ?

A t – elle quelque chose qui me fascine dans ses yeux ?

Qui me rend joyeux

N’est – elle, pour moi, la plus belle des belles ?

 

Comme c’est le printemps, et que je l’aime éperdument

Follement, amoureusement, ardemment! Mais … soupirant

Je pense à elle, et tous ces sentiments et attachements

Me font mourir dans mon isolement …..

 

 

 

La Jalousie

 

L’amour que j’ai pour toi est tellement fort

Que la jalousie me fait du tord

 

On dit que le paradis est une chose

insoupçonnable, plein de merveilles

D’arbres, de plantes, de roses

Et que l’on ne pourra jamais trouvé pareil

 

Mais moi, je sais, j’ai trouvé…

Là où je trouve tout dans mes pensées

Qui me révèlent que l’Amour peut être très grand

Fort, intense, Ardant

 

Peut-on dire que l’amour est une force éternelle, un pouvoir ?

Dont la jalousie des autres essaye de la détruire

De détruire notre paradis, qui fut difficile à construire

Mon paradis c’est toi, alors personne ne pourra t’effacer de ma mémoire

 

Nos pensées nous guide, c’est comme cela…

Mais l’influence des autres perturbe à chaque fois

L’idée juste que j’ai de toi :

Douce, belle, merveilleuse, tu ne changeras pas

 

Pourquoi ? Pourquoi la haine, la guerre ?

Pourquoi l’homme veut-il tout contrôler, par jalousie ?

Alors qu’il a la plus belle chose sur la terre

Une chose simple, à la fois extraordinaire : c’est la vie

 

la vie m’anime et me rend joyeux

Comme un homme qui a trouvé sa bien-aimée et se sent heureux

Je t’aime de tout mon coeur

Si fort, intense, avec ardeur

 

 

 

L’Amour ?

 

Quand je te vois,

je sens mon coeur battre pour toi.

Quand je te vois chaque fois,

Tu es chaque fois de plus en plus belle pour moi.

Quand tu es heureuse,

Je suis heureux.

Quand tu es malheureuse,

J’ai envie que tu aies un air joyeux.

Que tu aies un visage de rêve ou pas,

Je m’en fous !.

Que tu aies les cheveux bruns, blonds, roux,

Je m’en fous tant que je peux entendre ta voix,

Regarder l’ extraordinaire beauté de ton âme,

Qui me fait aimer et pleurer des larmes

D’amour et de passion.

D’où vient ce frisson

Indescriptible venant de mon inclination

De ta beauté merveilleuse.

 » Dois-je le lui révéler ?  » demande mon âme querelleuse

 

« Non » répond ma timidité qui remporte.

Comment s’en débarrasser, par quelle porte

Dois je la faire quitter de moi pour la rendre morte

 

Je ne peux pas,

Mais le temps lui pourra

Mais il sera trop tard pour faire le premier pas

Que dois-je faire ?

« Vas-y, lance-toi  »

« Fais la taire cette voix »

 

Elle est partie….

Je ne la reverrai plus jamais dans ma vie

Elle est partie pour toujours, c’est fini

 

 

L’amour est une source cachée, inépuisable…

 

Avant, les jours se ressemblaient

Toujours la même chose, et cela me rendait

Sans vie, oubliant que l’amour existe

Oubliant, que ma vie, comme ça, est bien triste

 

Je ne voyais pas tel que je vois maintenant

Car une chose essentielle en moi n’était présente

Une belle chose qui a su te chercher, te trouver un jour

Et ne t’a plus quitté : L’amour

 

Un simple regard m’a suffi

Pour savoir que c’est toi que j’attendais

Pour reconnaître l’Amour de ma vie

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais…

 

Un visage me vient à l’esprit, beau et rayonnant, sublime et extraordinaire : c’est toi. Ses traits sont si fins, si doux, purs et à la fois éclatants, écartant toute chose impure, comme le regard des autres …. Mon regard est porté vers ton âme.

 

Combien de personnes ont trouvé l’Amour, le Vrai Amour ? Moi je l’ai trouvé et il restera a jamais gravé dans mon coeur.

La beauté vient d’un endroit merveilleux, que tu as su trouvé.

 

Que ma pauvre vie devienne extraordinaire si je pouvais rester avec l’élue de mon coeur…

 

Mon amour envers toi est si pur, qu’il ne peut que s’épanouir devant ton visage radieux. Les pensées, qui de jour en jour grandissent, ne vont qu’à, toi, pour ne former qu’un : mon amour pour toi.

La lumière qui jaillit de ton esprit me touche au plus profond de moi. Celle-ci m’aide à rester fort et plein de vie.

 

Si ton coeur est ailleurs, je ne serais pas jaloux, car l’amour est pur, alors que la jalousie vient de l’égoïsme et ne peut être qu’impure. Sache que j’ai un profond respect et de gratitude envers celle que j’ai aimée dans une ferveur inimaginable pour beaucoup, où les sentiments passaient avant toute chose, en prenant forme d’une image si belle, si radieuse que je n’oublierais jamais ta grande présence dans mon coeur.

 

Savoir que la plus belle des filles du monde

Après que je puisse la connaître

A fait qu’en en moi naître

Que de l’amour comme se répand une onde.

Rien ne peut égaler sa beauté

Il n’y a pas de plus radieuse

Ni de gentillesse aussi merveilleuse

Et qui sait ce que l’amour peut me faire rêver

 

 

 

La plus belle

 

Quand je te vois,

je sens mon coeur battre pour toi.

Quand je te vois chaque fois,

Tu es chaque fois de plus en plus belle pour moi.

 

Regarder ton extraordinaire beauté de ton âme,

Me fait aimer et pleurer des larmes

D’ amour et de passion.

 

D’où vient ce frisson

indescriptible venant de mon inclination

Devant ta splendeur merveilleuse qui me fait rêver

À mon coeur déjà enivré de ta beauté.

 

Voilà encore un jour

Sans que je puisse penser à mon Amour

Que j’ai envers toi. Ceci est ma vie, ma flamme

Encrées au fond de mon âme….

 

Une lumière éclaire mon esprit

Si belle, si douce, déversant ses rayons

Devant mes yeux éblouis.

Cette lumière vient de ta beauté, radieuse en toute saison

 

Il me suffit de penser à ta gentillesse

Pour m’évader dans un monde de délicatesse

Oh je sais ce que veux dire aimer

L’Amour pour toujours, passionné….

 

Quand tu es heureuse,

Je suis heureux.

Quand tu es malheureuse,

J’ai envie que tu aies un air joyeux.

 

Mon Amour ardent

Me rend soupirant

Si je reste distant

De toi, je t’aime follement.

 

Mon trésor est caché au fond de toi

Mais sans savoir vraiment ô, dans ton coeur

Je te demanderais une faveur

M’ aimes-tu ? Parce que moi,

je t’aime avec ardeur

 

N’y a-t-il rien de plus beau que la vie?

Je suis entièrement d’accord avec ceci.

La vie nous offre tout, c’est notre paradis

L’amour, les sentiments, l’esprit,

La tendresse… La vie a fait tout cela,

Et m’a permis de te rencontrer, toi.

 

Peut-on parler de destin qui m’a offert cette chance inouïe

De te voir, de sentir ta présence

Auprès de mon amour infini

Auquel je tire ces connaissances

Pour écrire ces poésies…

 

 

 

L’espérance

 

 

Les sentiments de la personne

Qui de jours en jours grandissent

Comme une rose qui s’épanouit.

Ton coeur raisonne

Dans les îles d’amours de ton paradis,

L’amour que la personne te donne

Te fait voyager dans un endroit jamais découvert

Un monde, de l’autre côté de la terre

Où les choses vivent en harmonie

 

L’espérance qui te fait vivre

Attendre que l’amour soit compatible

Il faut goûter aux joies comme on dévore un livre

Attendre ton amour dans ton coeur inaccessible

 

Si notre vie est sans but

Une vie calme sans rien ni lutte

Ne sert à rien si nous ne faisons rien

Alors, il faut penser à hier aujourd’hui et demain

 

 

 

//Le monde parallèle\\

 

 

Le temps défile lentement sans toi

Je me sens seul, attendre, attendre que je te revoie

L’Amour que je porte sur toi grandit chaque fois.

Ah ! douce reine

De mes rêves enchantés de toutes mes joies

Guide mes pas, juste une fois

Et dis-moi encore « je t’Aime »

 

L’amour est une chose éternelle

Où toi qui es si belle

Verra scintiller mille lumières dans le ciel

Et tu seras éblouie, en sortant de ton sommeil, par le soleil

 

Un univers féerique où seul le bonheur compte

Une seule pensée en nous monte :

Pouvoir contempler l’amour de sa vie

Et ne demander que ceci

 

Ce royaume est vaste et lumineux

Éclairant quiconque la contemple

Jaillissant de toutes parts, le feu

De la vie est en chacun de nous, en ceux

Qui la perçoivent dans leurs coeurs amples

 

 

Paradis

 

Le paradis sur terre

C’est l’amour qui nous rend sincère

Joyeux, heureux, moins solitaire

 

Une force nous permettant de nous évader, rêver

Aimer, de tout notre coeur

Et nous transporte dans un monde de bonheur

Où seul la vie et l’amour compte, à jamais …

 

A jamais ? ce mot ne peut qu’être admis à l’AMOUR PUR

Venant d’un endroit que seul chacun peut ressentir

Au plus profond de son âme, la source de vie, du futur

Une flamme qui ne peut mourir, même enfouie dans les souvenirs

 

On ressent la véritable envie de vivre

Vivre pour quelque chose, quelqu’un

 

Lorsque je te vois

Et quand j’entends ta voix,

Le ciel s’éclaire de ces rayons d’or

Et moi je t’aime et je t’adore

Ni les fleurs, ni même la rose ne sont égales à ta beauté !

Crois-moi, jolie fille, tu es la plus jolie des fées

 

As-tu de l’amitié pour moi ?

La vérité ? dis-le-moi, juste une fois

Ah ! douce reine, mais quel

Est ton secret qui te rend si belle ?

Inlassablement j’attends de tes nouvelles

 

Y a-t-il une lueur d’espoir ?

Où je pourrais te revoir

Une lueur mais qui reste encore dans le noir

 

Alors dit-moi

M’aimes-tu ou pas ?

 

 

PASSION

 

Rien ne vaut que pour l’amour

Une alliance pour toujours

Ne penser qu’ au bonheur

Tout commence parfois par des fleurs

 

Quand tu penses à elle

Tu la trouves tellement belle

Que tu sens battre ton coeur

Et tu peux te dire « Je l’ aime avec ardeur »

Éprouver pour quelqu’un des sentiments

C’est comme de l’amitié mais cent fois plus grand

Encore ce n’est pas assez

Nous pouvons l’imaginer

Revoir dans notre rêve notre bien-aimé

Chaque détail de son visage

Comme si nous tournons mille fois la même page

 

Quand tu vois avec horreur

Un autre emporter son coeur

Tu éprouves une haine envers toi-même

Qui te dit « Pourquoi n’as-tu pas réagi avant »

Pourtant, tu aurais pu le faire

Mais ta timidité est solide comme du fer

Alors tu te refermes sur toi-même

En ne pensant plus qu’à elle en souffrant …..

 

 

Petits Poèmes

 

BELLE

 

Bien que je ne puisse le dire, à cause de la peur

Elle me rend fou amoureux.

Le simple fait de la voir me rend si joyeux,

Le monde tourne plus vite dans mon coeur

Et je sais que je ne suis pas faite pour elle, qui est si belle

 

 

AMOUR

 

Avoir la plus belle des filles près de moi

Me rend fou de joie, je l’aime, mais pourquoi ?

On ne peut décrire ses sentiments

Ultime pensée du présent

Rêve de l’amour pour toujours rien que pour toi

 

 

SENTIMENT

 

Se lever en ne pensant qu’à elle

Et, tout en pensant à elle, je me dis que l’amour est éternel

Ne pas confondre avec le petit amour partiel

Tenant qu’ à un fil et risque de lâcher car l’espoir est trop lourd..

Il y a quelque chose de fort dans cet amour

Me donnant la joie de vivre pour tous les jours

Et je même plus encore que vous imaginez

Ni le temps, ni les sentiments me feront bouger

Tenant par la main, une femme douce de toute beauté

 

 

Pourquoi ?

 

Pour l’amitié

Que je t’offrais

Pour l’amour

Que je te portais

 

Tu aurais pu me prévenir

Tu n’aurais pas dû me fuir

Tu aurais pu me le dire

Au lieu de me laisser mourir

 

Pourquoi es-tu parti ?

Pourtant je t’aimais

Pourquoi es-tu parti ?

Pourtant tu le savais

 

Maintenant, voilà ce que je suis devenu

Pour moi, rien n’est perdu

aurais-je le privilège de te revoir

Comme au premier soir ….

 

Te rappelles-tu de ces beaux jours

Ce temps si magnifique

Où nous allions, comme toujours

Dans notre monde fantastique

 

Pourquoi es-tu parti ?

Pourtant je t’aimais

Pourquoi es-tu parti ?

Pourtant tu le savais

 

 

 

Pourquoi es-tu partie ?

 

 

L’envie de te revoir est plus forte que moi

Il le faut, après tant de temps passé

Et là je pourrais te raconter

Tous les sentiments que j’ai pour toi

Je ne t’ai jamais dit combien je t’aimais

Mais tu m’as quitté lorsqu’il ne le fallait pas

 

N’ aurais-je que de toi une photo qui ne me dit rien?

Non, Il ne faut jamais parler au passé

Car tu es toujours présente dans mon coeur déchiré

Et tu le resteras pour toujours jusqu’à la fin

 

Mais je dois vivre, sans toi. C’est difficile !

Il faut s’ armer de courage et de patience et être docile

Pour affronter la vie et se battre jusqu’au bout

 

Alors, pourrais-je te revoir encore une fois

Et puis je ne te mentirais pas cette fois-là

Crois-moi la plus belle des belles qui ne changera pas

Receuil de poème 2

 

Qu’est-ce que l’Amour ?

 

Qu’est-ce que l’Amour ?

Nul ne saurait répondre exactement

Il faut avoir fait l’expérience un jour

Et là , vous comprendrez le mot « sentiment ».

 

On ne peut pas vivre sans Amour

Tant l’Amour est important

Amour éphémère ou pour toujours

Amour, Amour ardent, soupirant…..

 

Ce mot banal cache un sens extraordinaire

Qui tient en secret la plus belle chose au monde.

Il est souvent enfoui dans la Terre

Alors que celui-ci est l’essence même de la vie

 

Nous sommes à son entière dévotion

Il peut nous rendre heureux ou mélancoliques :

Heureux d’être aimé et de pouvoir aimer

Mélancolique pour l’amour impossible ou indéterminé.

Nous sommes dans un monde magique

Oú règne désir et passion.

 

La première fois que l’Amour m’a foudroyé

J’ai découvert qu’il pouvait me rendre éperdu

Comme un trésor dans un immense coffre, longtemps disparu

J’y suis allé plusieurs fois, mais je n’ai pas trouvé la clé

 

Vivez dans ce nouveau monde oú résident pensée et beauté

Ce monde dans lequel rien ni personne ne peut enlever ou supprimer…

Dans un milieu merveilleux pour ceux qui veulent être heureux

 

Qu’est-ce que l’Amour ?

C’est à vous, à vous seul d’ y répondre, d’y penser……………..

 

 

Si j’étais …

 

Si j’étais la mer

Je me ferais douce pour toi, ma douce reine

Mes courants te porteront vers des îles lointaines

Où le sable est chaud et moi, la mer, claire

 

Si j’étais le vent

Je danserais joyeusement

En te caressant ton visage attendrissant

Et lorsqu’il fera froid

Je me poserais sur toi

En te réchauffant

 

Si j’étais une étoile dans la galaxie

Je me ferais, par rapport aux autres, plus brillante

Mes rayons donneront partout la vie

Je me ferais grande et scintillante

 

Si j’étais la terre

Je ferais pousser toutes les plus belles roses dans ton jardin

Je créerais un paradis de pureté, où il n’y a que le bien

Je ferais, pour toi, une nouvelle vie

 

Si j’étais avec toi…

Alors la mer sera mes pensées

Le vent mes gestes de volupté

L’étoile mon amour immense

La terre mon bonheur intense

 

 

 

Te revoir

 

Quand pourras-tu arrêter

De me renvoyer sur les roses

Quand pourras-tu m’aimer

Ça serait, au monde, la plus belle chose .

 

Quand le ciel m’offrira un rayon de soleil

C’est que tu ne seras plus pareille

 

Te revoir serait la solution

Mais à une seule condition

Qui est de ne pas me renvoyer sur les roses

Ce serait, au monde, la plus belle chose .

 

Tu as de l’importance pour moi

Mais tu ne comprends pas

 

Le jour où tu m’écouteras

Ce jour où je n’aurai plus mal dans mon coeur

Je ne parlerai que de toi

Pour faire disparaître ma douleur

 

Te revoir serait la solution

Mais à une seule condition

Qui est de ne pas me renvoyer sur les roses

Ça serait, au monde, la plus belle chose.

 

Le jour comme la nuit

Je ne pense qu’à toi

Pourquoi es-tu partie ?

Tant de questions me viennent à l’esprit

Je voudrais savoir pourquoi ?

 

 

Toi

 

La chaleur du soleil me donne mal à la tête

Comme en plein été

Mais ce soleil-là, il est toujours à la fête

Il vient de ton coeur pour m’aimer .

J’ai honte de te voir

Tellement tu es belle

Je n’ai pas le pouvoir

Sur tes yeux débordant d’amour éternel.

 

« Je t’aime », « je t’aime » ….

C’est le mot de mes joies,

Qui me rend fou de toi,

Tu es ma petite demoiselle.

 

Je ferai tout ce que tu veux,

Tes désirs les plus fous .

Partir tous les deux

Sur une île déserte serait le mieux,

Serait mieux pour nous .

 

Nous serons seuls, juste toi et moi

Perdu dans le Pacifique, perdu dans cette immensité

Je pêcherai, chasserai …, pour que je sois avec toi

Le temps s’arrêtera toutes les journées

Et les nuits aussi.

 

 

Ma fleur

 

Hier soir, tu n’étais que dans un cocon

Sur une tige qui avait grandi petit à petit

Hier soir, tu n’étais qu’un bourgeon

Beauté divine de ma vie

 

Ce matin je t’ai retrouvé, je ne t’ai pas reconnu

« Mais qui est cette beauté de fleur ? »

Tu m’as souri, et une douce odeur m’est parvenue

Dans mon cœur rempli de bonheur

 

T’as douceur m’a pris

L’amour m’a appris

Ta beauté m’a surpris

Ma belle, je suis épris

 

Ce soir, je t’emmènerais vers les régions lointaines

Où l’on rêve, où l’on est comblé de joie

Toi, ma douce reine, viens avec moi

L’amour est notre destination prochaine

 

On part quand tu veux faire se voyage à deux !

Je ne te promets pas un avenir radieux

Mais juste de vivre avec moi, je t’offrirais tout

À commencer par un long baiser dans ton coup

 

T’as douceur m’a pris

L’amour m’a appris

Ta beauté m’a surpris

Ma belle, je suis épris

 

Demain, emmène-moi où tu voudras

J’irais où bon te semblera car l’Amour

Que tu m’as fait découvrir et redécouvrir encore une fois

Est protégé dans mon cœur par une rempart et une tour

 

De cette tour je vois le monde différemment

Où se mêle le passé, futur, présent

D’où je vois aussi le soleil qui me réchauffe tout le temps

Je me sens en sécurité avec toi, comme un enfant

 

T’as douceur m’a pris

L’amour m’a appris

Ta beauté m’a surpris

Ma belle, je suis épris 

 

 

Vivre pour toi

 

Tous les chemins mènent à Rome

Mais ces chemins m’éloignent de toi

Je suis malade, j’ai le syndrome

De l’Amour loin de tes pas

 

T’as choisi d’vivre avec un autre

Tu m’avais pourtant tant promis

Et le rêve qui était le nôtre ?

De vivre ensemble pour la vie !

 

Je ne vis que pour toi

Seul au fond de mes tourments

Je ne vis plus au présent

Mais au passé mourant

 

Tu m’as affirmé que l’amour

Pouvait se retrouver ailleurs

Tu m’as affirmé qu’un jour

Je serais entouré de bonheur

 

Sauf que t’es juste la femme

Qui m’a fait certes couler des larmes

Mais dont j’avais le soulier

Que tu avais laissé traîner

 

Je ne vis que pour toi

Seul au fond de mes tourments

Je ne vis plus au présent

Mais au passé mourant

 

Je ne me connais que trop bien

Je ne suis là que pour peu de temps

Je ne peux plus aller bien loin

Car loin de toi maintenant

 

Tous les chemins mènent à Rome

Mais ces chemins m’éloignent de toi

Je suis malade, j’ai le syndrome

De l’Amour loin de t’es pas

 

Je ne vis que pour toi

Seul au fond de mes tourments

Je ne vis plus au présent

Mais au passé mourant

Receuil de poème 1

 

Alexandrin du bonheur

 

Qu’est-ce que le bonheur, qui apprend à aimer

Et qui nous montre comment s’évader et rêver

Il s’imprègne de la vie et ne fait que rester

Dans le coeur de ceux qui savent comment l’écouter

 

Qu’est-ce que le bonheur, qui nous rend si joyeux

Il faut penser au bonheur vraiment merveilleux

Là où la joie domine et nous rend tous heureux

Même dans les moments difficiles les plus fougueux

 

Il n’ y a pas que l’argent qui compte dans la vie

Le bonheur est très important, mais il finit…

Il faut le vivre pour que la vie nous sourit

 

Et bien que dans le monde il existe le malheur

Et bien que notre monde n’est pas que de bonheur

Il y a toujours eu dans notre âme une lueur

 

 

 

Coin de Paradis

 

Dans la brume de la matinée

La lune est encore argentée

La princesse de la nuit est partie

Faisant place au ROI de la chaleur infini

La rivière insouciante coule dans son lit

Assis auprès d’elle, je contemple la vie

Mille questions me viennent à l’esprit

 

Les murmures de l’eau ressemblent à un bruissement

Qui me chante une berceuse douce et me racontant

Que des vagues gigantesques se brisent sur les flots….

Des sentiments ruissellent dans mon esprit

Et moi qui disais que le monde était beau

Me voilà content d’être là, pour toute la vie

Car ceci est mon rêve, mon coin de Paradis

 

 

Cet endroit que j’aime tant

 

Je descends une colline,

Qui pour moi devient routine,

Où un tapis de fleurs

Y répand son odeur.

 

Le vent souffle sur les blés

Formant de petites vagues ondulées

De couleur jaune, gris argenté.

 

Je me couche dans les blés dorés

Je ferme les yeux, je me laisse aller

 

…Je m’imagine en train de naviguer sur les flots,

Affrontant la tempête au grè des marées

Perdu dans l’immensité de la mer déchaînée

Perdu sur mon unique radeau …

 

Je me suis endormi sur cet endroit que j’aime tant

En rêvant ..

 

 

Coucher de soleil sur la plage

 

Je vois une plage dorée

S’étendant sur 400 ou 500 mètres

Puis disparaître

Dans les flots d’une mer agitée

Qui crépite de lumière argentée

 

Le soleil est orange

Donnant un ton pastel

Sur le magnifique ciel

Que cela me paraît étrange

 

Je suis assis sur le sable d’or

Si fin, si chaud, si doux

Je sens mon coeur battre, comme des coups

Car je suis bien dans ce féerique décor

 

J’écoute le bruit des vagues en fêtes

Qui viennent s’échouer, puis se retirer

Ne sachant s’arrêter

Ce bruit raisonne encore dans ma tête…

 

Je ne fais que rêver

dans ce monde de beauté

Qui me donne de la gaieté

Je rêve… enfoui dans mes pensées

 

 

La montagne

 

J’aperçois les premières montagnes enneigées

Si belles, que l’on voudrait presque les toucher

Je me vois déjà en train de skier

Sur la douce dame blanche qui ne fait que m’émerveiller

Et aussi rêver

 

Un lac projette l’âme de la montagne sur ses eaux

Comme c’est beau !

De voir ce spectacle tellement merveilleux

Dieux que je suis heureux

 

La semaine commence bien

Ça me donne un frisson de savoir que je vais faire du ski

Pour la première fois de ma vie

Mais je reste silencieux dans mon coin

 

La neige est blanche l’hiver

La plus belle couleur qui soit

Signe de sagesse et de beauté pour moi

La plus belle déesse de toutes les déesses-mères

 

L’air est si pur là haut

Ah ! montagne, merveille de la nature

Et dire que son manteau blanc disparaîtra en eau

Dès la fin du printemps et elle murmure

« Comme j’étais belle l’hiver dernier »

 

C’est vrai, la montagne sera dénudée

Mais sera aussi belle qu’auparavant

Et pour toujours dans son cycle lent

 

La nature vit en harmonie

Et nous offre des spectacles merveilleux

Qui nous rendent heureux

Et nous donne les plus belles choses de la vie

 

 

 

L’an 2100

 

L’immensité de notre galaxie

Nous rappelle que nous sommes tout petits

Mais quand on pense à notre vie

On se dit que nous sommes uniques

Et que la vie, après tout, c’est magnifique

 

Que ferons-nous dans 100 ans ?

Aurons-nous changé dans notre comportement ?

Y aura-t-il toujours la guerre ?

Aurons-nous toujours ces sentiments amers ?

 

Question sans réponse

À vous d’imaginer notre futur

Qui de plus en plus s’annonce

Plein de promesse et d’aventure

 

Regardons notre monde réellement

Prenons conscience de tous les événements,

Nous nous promettons un avenir complètement différent

Sans guerre, sans haine, sans des gens violents

 

Une société parfaite ? Il faudra du temps

Pour mener ce projet, mais pour l’instant

Pensons que nous ne sommes pas seuls et au moment

Où tout le monde dira « Je suis grand

 

Mais je dois vivre avec les autres, qui vivent différemment »

Il faut être tolérant envers les gens

Et là, nous progressons énormément

En 2100, c’est nos arrières, arrières petits enfants

 

Qui vivront à notre place. Ne leur donnons pas un monde violent

Il est encore temps de changer les choses en commençant

Par les accepter, puis les corriger pour vivre heureux, longtemps…

 

Il faut à présent

Que je vous quitte en pensant

Qu’il y a toujours un moyen vraiment

Bien, pour vivre heureux, et pour toujours

C’est l’amour …

 

 

( Première place avec ce poème dans le cadre régional, lot : voyage en Roumanie!)

 

 

Le héron

 

Un vol d’oiseau majestueux

Se profile à l’horizon..

L’envergure me fait penser à un héron

Battant des ailes : comme il est gracieux

 

Il va dans ma direction, comme une flèche

Puis se pose sur l’herbe sèche

À deux mètres de moi.

Moi, je peux le voir, lui pas

 

Je contemple sa beauté

Comme c’est magnifique !

Oups !! Je fais craquer une herbe sous mes pieds

Auparavant, c’était un spectacle magique

 

Je vois un oeil me regarder,

Me délogeant entre les herbes hautes

Puis commence à s’envoler…

C’est de ma faute.

 

Je ne l’ai plus revu une fois

Ce beau héron, qui passait par là…

 

 

Le joyeux soldat

 

Le joyeux soldat part en guerre

Mais ne reviendra jamais

Là où sa famille l’attend tout près

Ayant un pressentiment amer

 

Le joyeux soldat s’en va

Vers un combat dur mais il sourit

Car c’est la France qui le représentera

Car c’est pour la France qu’il va donner sa vie

 

Le joyeux soldat marche avec les siens

Regardant derrière lui son chemin

Mais marchant toujours tout droit

Vers un destin qui ne lui échappera pas

 

Le joyeux soldat imagine la paix

Parlant de réconciliation mais

Dans son coeur, il sait que pour lui

Tout ça est déjà fini

 

Mais le joyeux soldat pleure

Toutes les larmes de son coeur

Avant de partir au front

Là où beaucoup tomberont

 

Le joyeux soldat n’a plus en lui de bonheur

Il pense à sa famille lointaine

Il respire avec peine

« Aide-moi, Dieu, à surmonter ce malheur »

 

Le joyeux soldat a peur,

Alors il s’élance et s’arrête dans son élan

Touché en plein coeur

D’une balle ennemie le pénétrant profondément

 

Le joyeux soldat ne bouge plus

Car il sait qu’il a perdu

Mais ne comprend pas

Pourquoi cela doit-il se finir comme ça ?

 

Alors le joyeux soldat s’allonge, et il sait que

c’est fini et ne bougera plus jamais, et laisse

Une larme couler de ses yeux bleus

Avant que son âme disparaisse…..

 

 

Marée noire

 

Le jour se lève sur Noirmoutier

Une brume s’ estompe pour faire passer

Les premiers rayons de la matinée

 

Cela faisait longtemps que ne suis pas venu

Je me sens bien de me retrouver mon île perdue

Mais je sais que je ne suis pas là pour m’amuser

Car un Fléau s’ abat sur l’île de la beauté

 

Une pelle, des bottes et un saut

Voilà à quoi se résument mes vacances

Mais je me battrai jusqu’au bout pour mon îlot

Car c’est là que j’ai passé ma plus tendre enfance

 

Une plage déserte jonchée de pétrole

Et de cadavres d’oiseaux, mazoutés

Dire que je m’y suis baigné l’été dernier

Tout cela me désole

 

Je ne dis rien en voyant cette atrocité

J’ai envie de pleurer mais à quoi ça sert ?

Alors je regarde en silence la mer

Elle qui me donne matière à penser

 

Je contemple le ciel bientôt devenu bleu

Mais je ne vois aucun oiseau tournoyer, chanter

Je pense à ces animaux merveilleux

Ils ne sont plus là, et ils seront moins nombreux cet été

 

J’ai envie de rester des mois, devant cette imposture

Pour aider Noirmoutier à retrouver sa beauté

Pour aider mon passé à revenir dans le futur

 

Il faut que les hommes arrivent à se dominer

Et non de dominer la nature

Elle qui est si pure

Qui nous a fait naître, nous devons l’aimer

 

Il faut que je vous quitte à présent

Mon devoir m’ attend…

 

 

Merveilles de la vie

 

L’immensité de notre galaxie

Nous rappelle que nous sommes tout petits

Mais quand on pense à notre vie

On se dit que nous sommes uniques

Et que la vie, après tout, c’est magnifique

 

Contemple la nature

De toute sa splendeur

Et qui nous murmure

Comment vivre dans le bonheur

Et oublier qu’existe le malheur

 

Voyez comme la vie est belle

Et même si quelques fois on se querelle avec elle

Rien ne la remplacera

Elle nous donnera toujours des joies

Des peines, mais ceci ne changera pas

 

Regarder le jour se lever

Regarder les rayons du soleil s’éparpiller

Sur le paysage encore endormi

De la nature qui s’éveille petit à petit

 

 

 

Ma richesse

 

L’argent, l’argent, l’argent ….

Est-ce vraiment important ?

N’ y a-t-il pas l’amour qui passe bien avant

Car l’amour n’est que richesse de l’ âme

Qui s’épanouit comme un coffre rempli

De bijoux, de diamants, de rubis…

« Ouvre-toi Sésame »

 

 

Revenir dans le temps

 

Comment changer l’histoire

Pour revenir en arrière

N’ aurais-je jamais le pouvoir

Comme si quelque chose me faisait barrière

Nous avons tous fait des erreurs

Pour les réparer maintenant

Il faut se fier au futur et à notre passé antérieur

A jamais sera t-elle inscrite dedans

 

Envier ceux qui n’ont aucun remords

Mettez-vous à la place d’eux

Vous verrez que c’est vous qui avez tort

Alors maintenant, quoiqu’il arrive soyez heureux

Prenons le contraire de tout à l’heure

Si vous avez peur de demain

Chaque minute pour vous est une heure

Ne pensez plus à rien et tout ira bien

Préambule 

 

Préambule :

Dans un coin de mon bureau,

Une bougie

De l’autre, un vers d’eau

A moitié remplie :

Le poète n’a de richesse

Que ses vers qu’il confesse !

Devant moi s’ouvre tout un royaume

Fait d’allégorie, de psaume…

Alors, j’ouvre mon cœur

Au détour de quelques mots

J’imprime ma feuille de noirceur

Avec le doigt pointeur de mon plumeau :

Il raconte mes vingt ans de silence (…)

Il pense ! Et j’en démontre :

Il danse, se balance

Chante avec une voix de haute-contre  :

«Sachez brave gens, je n’ai que vingt ans !

–  Je n’ai que vingt ans !» répète l’écho de cocagne

« La jeunesse m’a faite compagne pour un temps !

Mais moi qui vous sermonne, je ne suis qu’en khâgne

Où le bel âge frissonne de ses plus beaux apparats

Que la morale et la sagesse n’oppressent guère ! »

Hélas pourtant…. Pourtant ma chaire devenue las,

N’a vu qu’une jeunesse éphémère

Passante au loin,

Distraite en tout point.

Oserais-je dire haut et fier,  avec toupet

« J’ai vingt ans certes, mais pourquoi

Devrais-je me dire pédant pour cela ?» ?

Non ! Au diable les démarches sans intérêt.

J’ai la prétention

D’avoir vingt ans

Tout simplement.

Ceci sera ma seule concession !

Pardonnez –moi  ces quelques vers

Que ma jeunesse au bouton de sa maladresse

Clame au diable vauvert :

« Le poète n’a de richesse

Que ses vers qu’il confesse ! »

L’Amour

 

L’Amour 

 

Lettres d’amour

I

Toi qui as si peur de me perdre en chemin

Je n’ai de cesse de te murmurer aux grands vœux

(Le destin l’a déposé sur un parchemin)

« Seul le funeste Carvin aura raison d’eux :

De leur Amour et de leur alliance sincère :

Que la félicité les couvre de lumière »

Ne pleure pas des larmes qui n’ont pour valeur

Qu’un triste sort de pensées à pure perte

Laisse moi percevoir auprès de toi ta chaleur

Rentrer dans ton âme, qui plus est offerte

A mon cœur qui ne jure que par le tien

Abjurant la solitude devant témoin !

Ne repousse pas la joie qui te submerge

Quand surgit le doute de la postérité

Chasse de toi – la fuite aisée – qui émerge

De ton chef, supplantant à la vérité.

Partageons le collier d’Amour qui nous forme

Nous fusionne, nous guide vers l’uniforme

II

 

(…) Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous mon cœur ?

Ce n’est que peu de chose que vous avez là !

Je vous aime… Ne m’en tenez pas rigueur

Le jour où là même mon âme s’en mêla.

Je hais l’amour comme je hais la chance

Ils fondent tous deux le hasard universel

Deux principes égaux dont je n’ai d’aisance

Que la seule définition qu’ils en recèlent

Cependant, je ne puis me soustraire à mon gain

Car s’en est un ! Je vous l’assure sans regain

Et je me félicite de l’avoir gagné

Le gain de vous connaître et qui est mien

Je n’irais certes pas échanger tous mes biens

Car j’ai maintenant la chance de vous aimer !

 

III

Je n’irais pas vous dire toutes mes pensées

Celle qui sont à vous et que je cultive

Mes rêves, languis de mes doutes insensés

Ne m’apportent que des pierres que je clive

Il ne me faudrait bien peu de temps encore

Pour que je puisse me morfondre dans les nues

Vous laissant aux grands soins mon vétuste corps

Charrié par vos commodités charnues

Toutefois, voyez là un langage d’esprit

Je ne voudrais pas recevoir de mépris

Tant de lettres s’ennuient d’un commun mortel !

Ne soyer pas surpris de cette missive

Elle était en moi avant que je l’écrive

Jusqu’à conter en gros, encré sur ma stèle

 

Dort Princesse

Encore toute endormie dans ses rêves

Que seule son âme relate en trêve

Attrapant par là tous les désirs au verveux

Je lui caresse doucement les cheveux

Ma princesse au visage de jeunesse

Apportant cette lumière qui lui confesse

Toute la beauté des traits cabalistiques

J’inhale son parfum divin, romantique

Je me lambine sur les traits de sa bouche

Je m’attarde sur ce rempli si farouche

Qui m’apporte les doux baisers de réconfort

Quand je ne vois plus au loin les sémaphores

Lecteur, pardonnez-moi ma bouche en coeur

Quand en deux vers je clame haut en chœur

« T’es-tu déjà musardé devant la beauté,

Toi qui rêves de lèvres exquises à embrasser ? »

Je m’empresse, avec une fougue emplie

D’un Amour détresse qui n’est que trop remplie,

De lui porter un long baiser délivreur

Mais je m’arrête au-devant de cette erreur

Je ne voudrais pas qu’elle cille de surprise

Que ma joie de la voir ne soit pas comprise

Qu’elle me surprenne ainsi et se consterne

Que Morphée ne supplante pas à mes cernes

Il est doux d’avoir une femme au creux de ses bras !

De penser au serment qu’un jour on célébra

De l’aimer au plus cher de l’inestimable

Ne pas lui dire aurait été condamnable

Fasciné par ses yeux, aux premiers des regards

Moi qui n’étais alors qu’un pauvre couguar !

Cette nymphe m’a envoûté, moi le fauve !

Perçant là même tous mes secrets d’alcôves

Oh ! Dors ma princesse, oui dors encore

Ma tendre, je berce et chéris ton corps…

Que tes rêves ne cessent avant l’aurore

Que mon Amour ne cesse pour toi Aurore.

 

Malade

Je suis tourmenté d’un mal que connaissent

Les longs soupirants partit à la conquête

De l’écrasante absence, au loin de lorette

Abjurant leur pauvre existence qu’ils délaissent

Moi, l’ingénue et elle la belle Vénus

La séparation ténue me pèse à l’âme

Éloignant ma chaire dolente de cette dame

Je suis empoigné fermement par ce virus

Je me languis, me fane au soleil couchant

Quand la nuit n’extirpe qu’un halot vaillant

Offert par la lune au chagrin de mon cœur

Qu’il ne tarde pas de percevoir l’aurore

Je suis transi, faute de chaleur de son corps

Je la désire en attendant des jours meilleurs

 

Fine anse de ton corps endorphine

Heureux en amour, j’ai la maladresse du jeu

Argent que je vénère me pourvoit guère qu’en temps

Je dors sur la fortune de mes aïeux

Autant dire que la richesse en emporte le vent

Ce savoir procurant le pouvoir à ceux

Qui guettent le beau temps, au soir de grande pluie

Qui attendent la nuit par le chas d’une souris

Mieux que jamais ils tardent ici en galvaudeux

Rien ne pourra juger ni refaire mon destin

Tiens ! Coutume n’a de fois que celui qui s’y tient !

La mienne pourvu de t’aimer où elle s’enticha

Ma lourde peine chaque jour suffit à la loi :

Loi dernière, rigolant bien de mes faux pas

Loi première, dernière apaisante auprès de toi

Analogie des expressions proverbiales de ce sonnet :

 

Heureux au jeu, malheureux en Amour

Le temps c’est de l’argent

La fortune vient en dormant

Autant en emporte le vent

 

Savoir, c’est pouvoir

Après la pluie, le beau temps

La nuit, tous les chats sont gris / Par le  trou d’un souris

Mieux vaut tard que jamais

 

Il ne faut jurer de rien

Une fois n’est pas coutume

Qui aime bien châtie bien

 

À chaque jour suffit sa peine

Rira bien qui rira le dernier

Les premiers seront les derniers

La solitude

 

La solitude

 

 

Voyage

 

Mon grand navire de solitude m’attire

Au grès des vagues il tangue et il vire

Vers l’horizon mon cœur chavire

Ce majestueux galion va partir

 

Je mettrais les voiles aux vents propices

Comme gouvernail la peur de l’inconnu

Derrière moi je ne vois que terre connue

Qui me refoule au regard malice

 

D’une âme utopique qui reprend la mer

Je suis donc un explorateur une fois de plus

Outragé que l’on ne puisse faire

Crédit d’une vie meilleur sans malus

 

Aux îles lointaines de compréhension

Je poserais pied à terre, criant « Asile,

Je viens d’un monde de répréhensions.

Accueil mon être meurtri, oh toi l’édile ! »

 

J’ai faim !

 

Oui j’ai faim ! Enfin pas de cette faim vulgaire

Que notre corps clame au talon de l’estomac

Pas non plus cette soif de savoir congère

Qui rempli à ras bord la bourde d’Hydroma

 

L’enivrance de ma faim se fait ressentir

Son parfum emploi de subtiles fragrances

Dévoilant mes alcôves déjà pressentit

Je n’ai pour salut qu’un moyen de délivrance

 

Je rêve de ses mets exquis à proie subjuguer

Quand le ciel l’emporte au loin de l’humanité

Avec le destin. Ils semblent si conjugués

A faire taire les savoirs de mondanité

 

Notre vanité y séjournerait sans vis

Revenant épanoui de douceur comme un lys

 

Je tiendrais compagnie à ma thébaïde

Car j’ai faim, repus de la compagnie aride

 

 

Coin de Paradis

Dans la brume de la matinée paisible
La lune est encore argentée et visible
La princesse d’ombre de la nuit est parti
Faisant place au ROI de la chaleur infini

La rivière insouciante coule dans son lit
Assis auprès d’elle, je contemple la vie
Car mille questions parviennent à mon esprit

Je les laisse couler au grès des poésies

Je m’endors paisiblement par terre

Laissant mes sentiments qui cherche et ère
Ouvert de mon ventail, l’air m’irradie

Même si le lecteur avide s’exclame

Je ne dévoilerais pas toute mon âme
Car ceci est mon rêve, mon coin de Paradis

 

Sur un Banc 

 

Le soleil chauffe le banc

Le vieux banc solitaire

Vêtu des rêves d’antan

Qu’il célébra naguère

Qu’il était bon le temps

Où des jeunes marmots

Escaladaient ce banc

Fières d’arriver en haut

 

Et puis 10 ans passèrent en oubliant l’âge d’or

De ce vieux senior de bois qui mainte fois

A prouvé qu’il était encore là, utile

De sa mémoire il ne reste qu’un pâle reflet, fragile

 

Le vent l’accuse à mal

Sur ses pieds fragiles

Sur son cœur sénile

Il se sent si banal

Qu’il était bon le temps

Où des jeunes amoureux

Venait de temps en temps

Parler d’amour heureux

 

Et puis 10 ans passèrent en oubliant l’âge d’or

De ce vieux senior de bois qui mainte fois

A prouvé qu’il était encore là, utile

De sa mémoire il ne reste qu’un pâle reflet, fragile

 

La pluie surenchéri

Accusant  de son doigt

Le pauvre décrépit

Altérant son vieux bois

Délabrer comme ça peine

Le pauvre banc s’ennui

Attendant qu’on le prenne

Et le mène au paradis

 

Et puis le siècle passa en oubliant l’âge d’or

De ce vieux senior de bois qui cette fois

S’endort au fond d’un bois sous un amas de tuiles

De sa mémoire il ne reste rien, absolument rien d’utile

La mort

 

La mort

 

Le funeste destin

 

Au grand soir d’un fabuleux festin d’existence

Je tire mon chapeau et laisse ma pitance

Car j’ai rendez-vous avec une amie commune :

Celle qui fauche la vie à l’heure opportune.

J’irais lui dire merci si je le pouvais

Mais le mal qui me ronge m’excuse de le faire…

Je ne puis me lever, l’embrasser de bienfait

Voilà trop de temps que je suis « fossilifère »

Je peux partir haut et fier au paradis !

Empli de sagesse et l’air accompli,

J’irais tambour battant en châtiant mes pairs

S’il fallut à la course battre mes compères

Aux regrets, je n’admettrais qu’une seule tare :

Celle de ne plus pouvoir m’enticher de la belle !

De m’empresser d’accaparer leurs nectars

Mais là-bas, ne serait-ce pas chose éternelle !?

A la douceur de la terre je lui somme

De garder en son sein ses délices divins

Et pour cause qu’elle se garde bien de l’homme

J’en ferais moi-même pour cela le neuvain

Je n’ai pour seul testament que cette phrase

Qu’il me tarde de prononcer avec emphase :

« Prenez mes oies, mes enfants et puis ma femme !

Je garde mes lois, mon rang et puis mon âme !»

 

L’invité

Que la camarde daigne de venir ici

Nous servir son alcool exquis au goût carvis

J’ai donné tout mon savoir, bien que concis,

Sur l’Amour, la mort, l’espoir et surtout la vie !

Qu’elle ne s’excuse pas de son retard !

Je sais bien que la route en fut difficile

Au doute d’un sentier, contre seul départ

La chaleur docile de son domicile.

J’en suis flatté, car mon ego l’a remercie

D’avoir voyagé pour prodiguer son vernis.

Par monts et vents, mes chagrins se dissipent,

Je n’ai plus de tabac : j’ai cassé ma pipe…

 

L’homme septique

L’homme :

« Où suis-je ? Je me suis pourtant donné la mort ! »

Premier Juge :

« Est c’est pour ça que vous êtes dans le corridor.»

Deuxième juge :

« C’est le passage contraint de tous les trépassés. »

Troisième juge :

« Nous sommes ici pour vous entendre et vous jugez »

Quatrième juge :

« Sachez que tout dépend de vous pour la suite »

Cinquième juge :

« Car nous sommes chargés … »

Sixième juge :

« …de ce qui se donne la mort !»

Septième juge :

« Nous délibérerons de votre sort ensuite. »

Sixième juge :

« Votre cœur sera pesé dans les sept péchés. »

Cinquième juge :

« Capitaux, certes, mais surtout indispensables »

Quatrième juge :

«  Pour connaître l’intimité de vos pensés. »

Troisième juge :

« Il sera alors facile de décider »

Deuxième juge :

« Si vous pouvez retourner… »

Premier juge :

                            « …Vers vos semblables

Dirons-nous que vous êtes seul face à vous-même.

La récolte vient toujours de ce que l’on sème.

Il est impossible que vous puissiez tricher

Ni du faite que nous pouvons nous enticher »

(…)

Alors l’homme prit ses jambes à son coup

Par la divine comédie des sept rupins

Il partit revivre en regagnant son pain

Et vint à mener seul sa vie par un licou

La morale devient notre juge repenti

La décision n’appartient qu’à ceux punis

Il est souvent trop tard pour voir en face

Ses déboires, fautes et actes de glaces

 

 

Lointain soleil de la mort

 

Au pays d’un lointain orient, le cimeterre

Fauche les têtes jusqu’à semer le parterre

Car il récolte en moisson les bonnes vêpres

Au pays du soleil levant les Haïkus

Abattent d’un vers tranchant l’art défendu

Gisant trois pieds sous terre à la moitié vaincue

Au pays de la mort, tout est universel

Nous nous unissons portés au vent pêle-mêle

Ce pays nous sera à jamais  fidèle

 

Auspices

Un bon augure me fit don de ça présence

Lorsque mon amure ne pu endurer

Le tranchant d’une Furie de clairvoyance

Serpentant tous les cœurs inexpérimentés

Les parques m’on épargné de leur vieilles mains

Sans doute occupées à quelque charnier

D’où sort la prouesse dextre de l’humain

Aux services de ses dames du temps passé

Le présage était sans détour possible

Ma vie ne sera pas irrépréhensible

Si je jette derrière moi cette mélopée

Quel funeste sonnet que je compose là !

Je l’ai jeté sans vergogne à bout de bras

Pour déposer ma besogne prosopopée

 

Le miroir et l’assassin

Le jour où mon âme fut prise par une madone

Il brûla dans les flammes de cette immonde

Toutes les mers n’ont pu éteindre mon monde

Le jour où cette mégère m’a tué en somme

La nuit où cette femme a prise ma chasteté

Cette infâme nuit de charnel délice

Mon jeune cœur attrapa la syphilis

La nuit où cette bougresse en somme m’a tué

A la course au tombeau elle sera vainqueur

Je la laisse, loin devant cette grande quête

Qu’elle aille au Diable ! Pas un signe, pas une fleur

Ira couronner sa tombe devenue muette

Si tous les malheurs s’abattent sur elle

Je n’en déverserais certes pas une larme

Ni même un tas de terre avec ma pelle

Que tous les malheurs mortifient ce drame !

Si elle à faim qu’elle se nourrisse de ma haine

Je préfère cela qu’elle aille faire autre peine

A un cœur d’artichaut tendre à déguster

Qu’elle pourrira sans vergogne à régurgiter

Si elle à soif, elle aura mon verre de poison

Car ne fut rassasié par mon sang à foison

J’irais lui porter aux lèvres son miroir

Moi qui fut son esclave sans le savoir

Où est son cœur ? Je ne puis planté mon couteau

Ma vengeance errera encore sur terre longtemps

Où est son cœur ? Mort !  Il n’est hélas plus vivant !

Ma vengeance sera dessinée par mon plumeau…

 

Satan et le séraphin

Un jour que St Pierre contait fleurette bêlant

Aux défuntes nones venues quérir leurs dus

Il aperçut Lucifer traînant d’un pas lent

Qui vint à lui comme un esprit las, vaincu.

-St Pierre –

« Oh ! Parbleu ! Il s’en vient mon rival médiéval

Il tombe des nuits comme tombe, oh mortel !

Aurais-tu marre de mâcher du bétel ?

Laissant l’alcool rouge pour une cure uvale »

-Le diable-

« Tais-toi un peu et laisse-moi me repentir

J’ai commis une bourde que je ne peux démentir

Celle d’avoir fait croire à l’homme sa puissance ! »

Un grand rire parcourut les cieux de la vie.

Laissant à l’homme le mot et le droit d’avis

Belzébuth revint au royaume de sa naissance…

 

Poèmes libres

 

Poèmes libres

 

Perpétuité

 

Au tribunal de la vie

J’accuse le mal

Que le destin

M’a fait subir.

Je le dis coupable

D’avoir tué

Notre amour

 

Spleen

Quand je la vois, j’aboie

Quand je bois, je la vois

Avant de jeter les bouteilles à la mer

Je les bois toutes à m’en rendre malade

 

Reste en vie

Je n’ai pas peur de souffrir

Ou de mourir

Même si tu ne m’aimes plus

Je n’ai plus peur

Car tu ne m’aimes plus

J’ai juste peur de te perdre

 

Croyance

Tu crois au destin

Tu crois à dieu

Tu crois à la vie

Tu croises les doigts

Tu crois sans chauffer

Tu crois même à l’amour

Mais tu n’as pas crus en moi !

 

Mal heureux

L’enfant dit en naissant :

« J’ai mal,

Laissé moi tranquille »

Le vieillard dit avant de mourir :

« J’ai mal,

Laissé moi tranquille »

Moi je veux vivre

Même si j’ai mal

Même si vous me laissez tranquille

 

Il y a

Il y a des morts

Il y a des remords

Il y a des fêtes

Il  a défaites

Il y a des ordres

Il y a désordre

Il n’y a pas à s’alarmer

Il y a ça à l’armée

 

 

Ca recommence

Sans cesse la faim

Revient sans fin

J’ai besoin de me nourrir

De ton sourire

Sans la fin

Revient sans faim

Chaque fois je ne fais que mourir

Quand revient le défunt destin

D’une absence…………….

Ca recommence !

 

Sans histoire

Il était une fois

Comme bien des fois

Mais l’histoire s’arrête là

Car je n’ai pas

Encore vécu assez

Pour vous la raconter

 

La saison sans toi

Le printemps revient chaque année

Mais toi ?

Il me redonne de la force pour continuer

Mais toi ?

Il est là, je l’attends…

Mais toi :

Tu n’es pas le printemps !

 

Chez moi,

Les soldats

Tire les ficelles des marionnettes

Les voleurs

Fauchent les blés

Les policiers

Retrouvent les baisers volés

Les prisonniers

Creusent des assiettes

Les assassins

Tuent le temps

Les grandes personnes

Sont des enfants

Et les enfants sont les rois.

Chez moi,

C’est comme ça…

 

Ne comptez pas sur moi

1 – Il était une fois

2 – Deux hommes de loi

3 –  Enfin trois fois rien

4 – Pour faire un quatre un

5 – Cinq heures du matin

6 – Il six rote le whisky

7 – Sept liqueurs de chagrin

8 – Pour huit les l’oublie

9 – Pour les chagrins neuf

10- Pour dix paraître

 

Le Chat

Le chat dort sur le monde à lui :

Les  soucis se cachent dans les trous quand il chasse

Les noms d’oiseaux s’envolent quand il approche

Le félin essaye toujours de les attrapés

Quand la pelote de haine ne l’amuse plus

Il sommeil à pas de loup, marchant sur les œufs

Qu’il dévore dans le laye

Pour s’endormir sur le lit de la justice

Il sommeil de-ci de-là

Chantant son ronron rondo

Chut ! il dort